Besson a assuré qu’aucune personne apportant une aide humanitaire à un sans papiers n’était poursuivie en France.
C’est FAUX !
Nous le vérifions chaque semaine.

Récemment, de simples citoyens, compatissants devant la misère et l’angoisse d’êtres humains, ont été harcelés par la police ou traduits en justice pour avoir hébergé bénévolement un jeune, donné à manger aux uns, rechargé les portables d’autres… Chaque fois, une forte mobilisation citoyenne a montré que de plus en plus de Français-es refusaient ces ignominies.
Les victoires ont été remportées au bout d’un long chemin épuisant.

Chez nous aussi : Elena est une Cannoise qui n’est pas familière des associations et des actions militantes.
Un jour, prise de compassion pour 2 jeunes filles philippines sans ressources et sans toit, elle les héberge chez elle.
La police l’ayant appris lors d’un contrôle, Elena, paniquée, est inculpée d’aide au séjour irrégulier.
Elle doit comparaître le 20 novembre à Grasse, défendue par notre avocate : Me Traversini.

Nous ne la laisserons pas affronter seule cette épreuve.

pour dire notre révolte devant ces pratiques qui rappellent de bien mauvais souvenirs aux plus âgés d’entre nous.

Nous crierons, devant le tribunal, que nous sommes, nous aussi, des
"délinquants solidaires" !

Nous savons l’heure peu favorable mais demandons à celles et ceux qui peuvent se libérer de faire l’effort et de mobiliser leur entourage.

Notre nombre montrera notre solidarité à Elena et notre détermination aux pouvoirs publics.