Derrière le nom de Bourse du travail, quelles motivations les organisations ouvrières du début du XXe siècle avaient-elles à se regrouper sur une base
interprofessionnelle, quels étaient l¹organisation et les objectifs de cette structure qui avait vocation à répondre aux besoins immédiats tout en préparant la société future ?

Dans une période où n’existaient ni système étatique de placement, ni formation professionnelle réglementée, ni assurances sociales, les Bourses du travail ont mis en place des services essentiels pour la population ouvrière en termes d’emploi, de formation professionnelle, de santé mais aussi d’éducation et de culture. Elles furent aussi des centres de
résistance, de revendication et d¹action ouvrière, dans une période où le syndicalisme révolutionnaire avait pour objectif la préparation de la grève générale.

En se penchant sur la vie quotidienne de la Bourse du travail de Lyon avant la Première Guerre mondiale, au travers de ses syndicats et sundiqué-e-s, de son organisation et de son fonctionnement, David Rappe fait mieux comprendre ces structures ouvrières porteuses d¹un autre futur mais aussi d’un "autre socialisme".

Ces questions qui interrogent notre présent feront l’objet d’un débat éclairé par le rappel d’une expérience emblématique de l’identité d’un véritable syndicalisme visant à l’émancipation du plus grand nombre.

Co-organisés par : Alternative libertaire (Marseille), Emancipation, Federation anarchiste (groupe de Marseille), Mille Babords, Offensive libertaire et sociale (Marseille), Union locale des syndicats CNT de Marseille.