Une tribune pour les luttes

MARSEILLE UL CGT Centre Ville

Le 21 Février 2013
H&M, présente sa nouvelle collection,
la Cgt « présente »les mauvaises conditions de travail des salariés

Article mis en ligne le jeudi 21 février 2013


La Provence :

Marseille : chez H&M, les brimades envers les salariées seraient à la mode

http://www.laprovence.com/article/e...

Grosse affluence, hier midi, au H&M de la rue de la République. Des clients qui auraient loupé la période des soldes ? Faux... Dans les rayons, en réalité, des salariées en colère, dont certaines auraient été licenciées "sans motif sérieux", venues protester contre des méthodes de management faites, assurent-elles, de "pressions, de vexations quotidiennes, de chantage à l’emploi...".

Avec, pour conséquence, plusieurs jeunes femmes "en dépression", après avoir vécu une longue série "d’humiliations". Et même, une "tentative de suicide".

Accompagnées dans cette action coup-de-poing par une quinzaine de militants de l’Union Locale CGT, les vendeuses ont dressé un tableau accablant des moeurs qui régiraient cette enseigne de prêt à porter. "Après 24 mois de CDD, raconte Jenny, ils ont décidé du jour au lendemain de se débarrasser de moi. Ils ont tout fait pour que je pète les plombs, jusqu’à me dire qu’il n’aimait pas ma gueule... Jusqu’à me virer et me pousser à la dépression".

Tout aussi remontée, Karen, rémunérée 650 euros par mois, à temps partiel, raconte les mots qui font mal : "On m’a convoqué pour me dire que j’étais molle, que je n’avais pas le rythme. Une fois, alors que j’étais assise pour trier des vêtements, le manager m’a agressé devant les clients : lève-toi, qu’il a hurlé, on dirait une vieille qui tricote... J’en ai pleuré".

Mona, elle, en poste depuis 11 ans, avec un salaire de 1045 euros, confie avoir eu "des idées noires" après une multitude de brimades. "Désormais, je viens travailler avec la boule au ventre", renchérit Karen, "mais si je pars, je fais quoi ? À Marseille, il n’y a a pas de boulot. Ils profitent de cette situation pour nous traiter comme du bétail... On est venu leur rappeler qu’on est des humains".

Aux environs de 13 heures, le groupe quittait finalement les lieux. "Depuis, on a eu plusieurs appels d’autres salariés de cette boîte qui nous ont remerciés", glissait l’UL CGT.

Contactés,les directions régionales et nationales de H&M n’ont souhaité apporter "aucun commentaire".

Laurent d’Ancona


Les salariés de l’enseigne de mode tant réputée dans «  la fashion », en ce jour de nouvelle collection, souhaitent parler de leur vie au travail.

Derrière «  les strass et paillettes », il faut savoir que leur quotidien se traduit par de mauvaises conditions de travail avec des bas salaires et une précarité d’emploi.

Ils dénoncent un «  management » qui dévalorise leur travail, par des pressions, des humiliations, un chantage à l’emploi (licenciements abusifs), des abus de pouvoir dans le but de démissionner.

Ils reprochent le favoritisme à la tête du salarié :

Ils contestent cet individualisme : Mutations, évolutions de poste, augmentations individuelles de salaires. Planning semaines (Week-end Heures supplémentaires)

Ils réclament le respect de leur dignité par l’arrêt de toutes les pressions, une reconnaissance de leurs qualifications, des augmentations de salaire.

Des embauches pour mieux travailler.

Leurs revendications sont légitimes

Avec la Cgt les salariés revendiquent :

Respect dignité - Salaires décents - Plein emplois.- Meilleures conditions de travail.

Une réelle répartition des richesses crée par les salariés.

Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Communiqués c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 4735