L’état d’urgence est un échelon de violence supplémentaire pour imposer aux pauvres l’ordre établi aux pauvres, et faire accepter la régression sociale généralisée.
C’est un pas vers la fascisation d’un pouvoir d’état qui a soumis la justice au diktat de la police.
Dans un pays marqué par le fléau du colonialisme, la pauvreté et le racisme produisent des effets idéologiques dévastateurs que manipulent les apprentis sorciers de la bande Chirac/Sarkozy, qui nous gouvernent au dessus des lois communes.
Nous devons le répéter : la révolte des jeunes des quartiers pauvres est légitime ! Et elle a déjà remporté un succès, en plaçant au coeur du débat la question des quartiers pauvres, de la misère, du racisme ordinaire, des humiliations subies et des attentes d’une jeunesse sacrifiée. .
Il faut encourager partout dans notre pays un sursaut, une solidarité populaire pour :
Imposer la levée de l’état d’urgence
Faire cesser la répression policière
Exiger la libération des centaines de jeunes condamnés et emprisonnés, et l’arrêt des reconduites à la frontière.
Faire reculer le chômage, la précarité, les misères de vie.
Se battre pour les droits humains fondamentaux : savoir, travail ,santé, logement
C’est un immense programme de lutte contre les tares les plus criardes du capitalisme.
Ballon Rouge le 23/11/2005