De Nancy à Marseille les fenêtres des confiné-e-s nous montrent que l’État, son administration et sa classe politique n’ont pas le monopole de la parole et que confinement ne rime pas avec résignation.
Photo copyleft : Didje et La sardine
Article mis en ligne le vendredi 3 avril 2020
De Nancy à Marseille les fenêtres des confiné-e-s nous montrent que l’État, son administration et sa classe politique n’ont pas le monopole de la parole et que confinement ne rime pas avec résignation.
Photo copyleft : Didje et La sardine
Je vais commencer par vous raconter une histoire. Au mois d’août 1940, alors que la Luftwaffe écrasait Londres sous les bombes, les politiciens bourgeois britanniques ont eu beaucoup de réticences à ouvrir le métro pour que la population puisse s’y réfugier. Il a fallu l’intervention de la gauche – peu importe laquelle – pour qu’ils cèdent à ce besoin élémentaire. Par intervention, il faut bien entendu (...)
Le vendredi 13 mars 2020
Adresse des représentants académiques et départementaux de la CGT Educ’action, de la CNT-SO éducation, du SNES-FSU et de SUD éducation à l’autorité académique sur la gestion de la crise du COVID 19 dans les établissements et services de l’Education nationale.
Marseille le 12 mars 2020
Il est acquis que le stade 3 de l’épidémie de COVID19 est imminent en France. Sans céder à un catastrophisme exagéré, (...)
Le jeudi 12 mars 2020
Excellente analyse du phénomène épidémique du COVID 19 par la revue chinoise CHUANG.
Cet article est un peu long mais sa pertinence, en ces temps ou l’on ne lit plus, mérite un peu d’attention....
Le vendredi 6 mars 2020
C’est vrai qu’il a fait chaud, c’est vrai qu’il faut prendre des précautions, mais c’est vrai aussi qu’avec cette chaleur, la pollution a atteint des sommets irrespirables. On n’en parle pas parce qu’on ne peut tout de même pas accuser les gens d’être imprudents de passer l’été sans leur masque à gaz. C’est plus commode d’accuser la chaleur. D’abord parce que ça a une allure de catastrophe naturelle contre (...)
Le samedi 6 septembre 2003
Tu crois qu’on est combien, là ?
Cette question, on l’a tous entendue, on se l’est tous posée pendant les grandes manifestations de printemps. A Marseille, bien sûr, où la ville entière semblait parfois être descendue dans la rue, mais aussi dans toute la France, en ces belles journées. Parti du refus de voir une fois de plus les salariés payer seuls le projet de réforme des retraites, du refus aussi (...)
Le samedi 2 août 2003
Ce week-end, à Marseille, Frère Jacques (Higelin) chantait au Frioul (sonnez caroline, jouez caroline !...). Une fois encore, il a été merveilleux par la qualité de son spectacle et la totalité de son don. La beauté de ses textes et du spectacle (sur scène : lui et son inséparable Mahu) fait partie de ces milliers de petites pierres dont nous avons besoin pour construire cet autre monde possible. Son (...)
Le mercredi 9 juillet 2003
Quand le peuple se met en marche... il ne s’arrête plus. Même si le gouvernement joue la concertation, la corruption et la division, à fortiori s’il ne sait qu’augmenter l’intox et la répression. Tout le monde connait le traitement réservé aujourd’hui aux syndicalistes, travailleurs en grève ou jeunes en colère... Tout le monde a entendu parler du véritable coup de force déclenché à 6 heures du matin pour (...)
Le jeudi 26 juin 2003
L’heure n’est pas à la démobilisation. En septembre, il sera temps de penser à septembre, mais c’est dès aujourd’hui que la grève générale est à l’ordre du jour. Le seul rempart qui s’y oppose c’est la collusion gouvernement-MEDEF-directions syndicales. Tôt ou tard, ce rempart sera franchi, submergé par la vague de fond provoquée par la conjonction de l’avidité des patrons, l’arrogance des ministres et le (...)
Le mercredi 18 juin 2003
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