C’est avec une grande émotion et tristesse que RESF vient d’apprendre le décès de Jean Sicard.
Jean fut un compagnon et militant de RESF depuis sa création et jusqu’au bout.
Il a fait preuve d’humanisme en hébergeant solidairement et avec générosité.
Il a mis à notre disposition sans hésiter son orgue de barbarie pour diverses actions que RESF initiait. Nombre de photos sur la page FB de RESF lui était dû.
Il a traversé maintes péripéties à l’aéroport lors d’expulsion de migrants, toujours présent.
Il était avec nous le 20 novembre dernier, journée internationale des droits de l’enfance et encore une fois avait permis à RESF d’illustrer cet évènement :
https://www.facebook.com/photo?fbid=352507280693135&set=pcb.352507430693120
Lors de diverses manifestations, on ne pouvait guère le manquer avec son drapeau politique si haut qu’on le voyait de tout le cortège.
Nous perdons un camarade de combat contre le racisme, la xénophobie.
Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille.
RSS 2.0
Vos commentaires
# Le 3 janvier à 18:56, par Bartolomei Christine En réponse à : Décès de Jean Sicard, un militant, un compagnon de RESF
Un homme merveilleux, d’une profonde humanité, d’une générosité sans borne, d’une foi incroyable dans le militantisme et plein d’humour en plus ! Je le croisais dans toutes les manifestations : pour les retraites, pour les mineurs isolés, pour les étrangers...Lors de la dernière contre la loi Darmanin, il y a 15 jours, nous nous étions esquivés avant d’arriver à la Préfecture pour aller voir le film projeté par la LDH et la Cimade au Ciné Madeleine (Moi Capitaine) sur 2 jeunes mineurs sénégalais qui se lancent dans un long et perilleux parcours pour rejoindre l’Europe. Il m’avait alors raconté qu’il hébergeait depuis plusieurs semaines un jeune MNA africain avec lequel il partageait ses repas, tous deux faisant la cuisine à tour de rôle. Et bien sûr, il m’envoyait toujours des photos des manifs auxquelles il participait ainsi que des articles de Mediapart sur des sujets qui m’intéressaient... Je perds ce compagnon de route qui était devenu un ami. Christine Bartolomei