la FSU 13 appelle les personnels à manifester leur soutien mercredi 12 avril
Depuis 10 jours déjà la mobilisation autour des sans papiers occupant l’ancienne maison de l’Etranger ne faiblit pas.
La FSU 13 est présente depuis le début de cette action au côté du collectif et de RESF, pour obtenir le droit au séjour et au logement sur Marseille et maintenir celui de vivre en famille et d’être scolarisé pour les enfants. Elle appelle les personnels à les soutenir en participant mercredi 12 avril à 16h à la manifestation qui se rendra de la Porte d’Aix jusqu’à la Préfecture où se tiendra un meeting unitaire à 18h.
Depuis le mois de novembre si le sort réservé aux délogés de la rue Fiocca a finalement pu bénéficier d’une médiatisation liée aux nombreux soutiens qui se sont manifestés, d’autres cas, dont ceux de familles résidant en France depuis des années expulsées avec la fin de la trêve hivernale, restent sans solution prise en charge par la Préfecture.
Depuis plusieurs mois déjà la vigilance est nécessaire pour empêcher toute tentative d’expulsion de jeunes sans papiers scolarisés. Malgré les garanties apportées par le ministère de l’Intérieur jusqu’à la fin du mois de juin, ils vivent toujours sous la menace d’une interpellation et d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière et d’une séparation de leur famille pour être placé en centre d’hébergement d’urgence.
Nous ne pouvons nous résoudre à cette logique d’immigrés jetables. D’autant qu’avec la nouvelle réforme du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la négation des droits fondamentaux de la personne sera accentuée. En effet, elle restreint encore plus radicalement le droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France.
Pour la FSU, tous les sans papiers doivent bénéficier d’un plan de régularisation leur permettant de faire reconnaître rapidement leurs droits et notamment celui au séjour dans le cadre d’une régularisation légitime débouchant sur une situation stable.
Marseille, le 10 avril 2006.