Mardi 25 novembre 2008 à 10 heures 00,
Rassemblement des personnels de la PFC ARNAVANT,
24 Bd Charles TELLIER à Marseille 14ème Arr.

Nouveau centre de tri postal d’Arnavant,

salaires et conditions d’antan !

La Plate Forme Courrier ARNAVANT est au cœur du nouveau dispositif de traitement du courrier. La Poste, la DOTC 13 a investi des millions d’euros dans la modernisation des machines pour atteindre cet objectif.

Nous, personnel d’ARNAVANT, sommes au cœur de cette nouvelle réorganisation.

Pour autant, nous constatons chaque jour que les investissements concernent les machines et pas les salariés, l’humain. Ainsi, après plusieurs mois de travaux (toujours pas finis), nos conditions de travail se sont fortement dégradées sans pour autant avoir eu des réponses sur nos revendications et nos aspirations.

Dans l’immédiat, nous exigeons la reconnaissance de nos efforts à travers l’octroi d’une prime de 1 000 euros pour toutes et tous.

Plus généralement, nous voulons pouvoir travailler et vivre dignement : un véritable plan de promotion pour tous et non pour quelques uns.

La promotion c’est une reconnaissance de notre travail et une revalorisation salariale en fonction de nos qualifications, c’est un Droit pas une loterie.

Nous voulons une réelle amélioration de nos conditions de travail :

* Pour mettre fin à une organisation du travail fondée sur la précarité, il faut de l’emploi stable, un remplacement sans intérim.

* Une concertation avec les personnels des besoins en terme d’emplois et d’organisation du travail.

* Les Transports Postaux de Marseille doivent se développer et non la privatisation.

* Une prise en compte de la pénibilité au travail, et de la santé des travailleurs.

* Nous exigeons de travailler dans un lieu décent.

* Il nous faut une restauration collective, et/ou des tickets-restaurant, l’abonnement RTM à 100 % plus des navettes de transport de La Poste pour rejoindre la plate-forme, et une véritable salle de repos.

* Le respect du droit syndical.

La Poste ne peut pas faire l’impasse sur les aspirations légitimes des personnels.

Si nous nous mettons en grève, ce n’est pas pour le plaisir.

C’est bien que nous estimons que nos vies de travailleurs, aujourd’hui, valent bien plus que des machines !

Marseille, le lundi 24 novembre 2008