Marie Piqué, adjointe au maire de Cahors, et Serge Laybros, adjoint et conseiller régional étaient convoqués vendredi dernier à la gendarmerie de Cahors pour "audition’’ et n’y sont pas allés seuls.
Les deux élus communistes, qui soutiennent l’association « Tous ensemble pour les gares », avaient été convoqués pour « entrave à la circulation des trains ».
’Les deux élus ont été placés en garde à vue, puis déférés au parquet où le procureur de la république leur a annoncé leur convocation au tribunal correctionnel de Cahors le 6 février prochain à 8 h 30.
Marie Piqué brandissait une affichette portant la mention « Mise en garde à vue et appelée à comparaître devant la justice. Mon crime : défendre les services publics ».
L’élue a indiqué au procureur que « la SNCF est la seule à devoir être mise en accusation, car elle ne remplit pas sa mission de service public ».
Après avoir été lui aussi placé en garde à vue auparavant, Jean-Michel Vignot, vice-président de « Tous ensemble pour les gares »
comparaîtra le 15 janvier au tribunal de Cahors avec Merzouk Sider, président de l’association.
Ce dernier, présent hier à Cahors, n’hésite pas à parler de « convocation sélective. En toute objectivité, il faudrait placer en garde à vue les 1 800 membres de l’association », souligne-t-il avant de rappeler le jour du prochain rassemblement : « Lundi à 18 heures à la gare de Gourdon ». Tribunal ou pas, la mobilisation reste massive et active.
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