En France, depuis 1981, pour la majorité des emplois créées (temps partiels, emplois aidés) le salaire est inférieur au SMIC, preuve flagrante que se développe la catégorie des pauvres avec travail à côté des pauvres sans emploi.
De Mitterrand à Chirac, la même constante :
Des riches toujours plus riches
Des pauvres toujours plus nombreux
Et la ségrégation contre des millions de familles, chômeurs, précaires, enfants condamnés par les inégalités
La voilà la douce France et elle est à l’image de tous les autres pays où le capitalisme creuse démesurément les écarts sociaux.
Les élections régionales et cantonales ont été un camouflet pour Chirac.
Son gouvernement Raffarin III est affaibli et déconsidéré.
C’est le moment !
Il faut s’unir
Ø pour lutter
Ø pour arrêter la casse sociale
Ø pour défendre les droits élémentaires que le capitalisme refuse : droit au savoir à la santé, à la protection sociale au travail pour tous, au logement, à une retraite décente, droit à la culture, droit à la parole.
Les chômeurs de Marseille prouvent que des contre-attaques collectives et organisées réussissent
Développons un véritable front de résistance riche de toutes les diversités du mouvement social et politique
Le Premier Mai est la fête de l’internationalisme qui ne se limite pas à l’entrée dans l’union Européenne de dix nouveaux membres
Nous appelons à une solidarité active avec tous les peuples en lutte pour leur droit à disposer d’eux-mêmes et à déterminer librement leur avenir à commencer par les peuples palestiniens, irakiens, haïtiens et afghans.
Nous soutenons les peuples d’Afrique en butte au néocolonialisme français.
Et dans un monde sans frontières pour les marchandises et les capitaux nous défendons le double droit de tous les êtres humains, de vivre dignement sur leur sol et de circuler librement dans le monde.
En Europe nous réclamons la régularisation de tous les sans papiers qui sont des parias surexploités.
Tous ensemble le Premier Mai ! C’est le moment !