A l’issue d’un conseil de discipline qui fut une véritable parodie de justice de la part de l’administration, notre camarade a été muté d’office de Nîmes à Lyon à la rentrée de septembre 2003.
Cette sanction aux lourdes conséquences personnelles a marqué le mouvement 2003 par sa sévérité exceptionnelle.
Le ministère a annoncé qu’il refusait son retour dans le Gard, prolongeant encore d’une année au moins la sanction.
Après une année de luttes opiniâtres et infructueuses, notre camarade en dernière extrémité, a mené une grève de la faim pendant 38 jours.
Le ministère ayant chargé un médiateur d’intervenir sur cette question, Roland a accepté de suspendre sa grève le mercredi 6 octobre.
Nous protestons contre cet acte de répression syndicale et continuons à demander justice
pour Roland !
Nous exigeons :
l’ANNULATION DE LA SANCTION frappant Roland VEUILLET
la mise en place d’une véritable ENQUETE ADMINISTRATIVE permettant que ce dossier soit réexaminé.