Une tribune pour les luttes

« Moi Joachim, 7 mois, condamné à la détention, privé de mes parents depuis le 11 juin car ma mère est végétarienne

Joachim a enfin retrouvé ses parents !

Article mis en ligne le samedi 14 décembre 2013

Aujourd’hui, en application du dernier jugement, Joachim revient donc vivre à la maison familiale de Lauris. Mais pendant encore un an au moins, des visites de suivi des services sociaux auront lieu à domicile. Parallèlement, l’instruction de cette affaire n’est pas close. Et puis le couple, s’il entend tout d’abord profiter du bonheur de retrouver leur enfant, compte ne pas en rester là : « J’espère que notre histoire a mis sur la table le problème des placements abusifs » .

Samedi 14/12/2013

La mère végétalienne a retrouvé son bébé après six mois d’un placement controversé

Ils le serrent de près, comme pour essayer - déjà - de rattraper le temps perdu. "C’est un soulagement, une immense joie. On va reprendre une vie à peu près normale."

http://www.laprovence.com/article/a...


Jeudi 14/11/2013

http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/2622428/la-mere-vegetalienne-va-retrouver-son-fils.html

La Cour d’appel de Nîmes vient de décider du "retour progressif au domicile parental" du bébé de 10 mois retiré à ses parents en juin dernier, dans la commune de Lauris (Vaucluse). Sa mère, végétalienne (qui ne mange aucun aliment d’origine animal, Ndlr), l’avait emmené chez le médecin parce qu’elle le trouvait amaigri. Quatre jours plus tard, les parents étaient placés en garde à vue.

Depuis cinq mois, ils n’avaient le droit de voir leur enfants que quatre fois par semaine, pendant deux heures. Céline Legros, la maman, avait qualifié cette décision de "kidnapping légal".


http://collectifcckl.wordpress.com/


5 octobre 2013

Il ne suffisait pas de détruire tous les liens qui unissaient Joachim à ses parents, il faut faire les choses bien et détruire tout ce qu’il avait construit avec sa famille et ses proches également.

Voilà le constat affligeant issu de notre dernière entrevue avec les services sociaux. Ces derniers ont rédigé un rapport déconseillant à la juge d’autoriser les grands-parents à voir Joachim, sous prétexte qu’il fallait travailler les liens entre nous et lui, et qu’il ne fallait pas mêler les grands-parents à cela !

Détruire, détruire, et encore détruire, voici la seule chose qu’ils savent faire.

Si on a des problèmes dans notre relation avec Joachim à présent, c’est de leur faute, uniquement de leur faute.
Si il est privé de toute sa famille depuis 4 mois, c’est uniquement de leur faute.
Si il est déprimé, désorienté psychologiquement, c’est uniquement de leur faute.

Si tant est qu’il en fallait encore une preuve…

PRISONNIER
OTAGE


22 septembre 2013

"Privation de SOINS ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur de moins de 15 ans". Voilà ce que l’on nous a dit lorsque nous sommes allés consulter un médecin lorsque nous nous soucions de la santé de notre petit Joachim. Sauf que quand les rôles s’inversent, personne ne dit rien.

Vendredi, Joachim nous est présenté, il a le teint rougeau, nous le faisons remarquer ce à quoi on nous rétorque que c’est normal parce qu’il vient de se réveiller. Il a également les voies aeriennes très prises. Elle nous explique que ce n’est rien et que tout les autres enfants sont un peu pris également en ce moment. Nous demandons un thermomètre pour contrôler sa température car cela semble être, arrêtez moi si je me trompe, le réflexe basique que doivent avoir tous les parents. Peu convaincue, la médiatrice s’exécute tout de même.

39°C ! Et jusqu’à notre arrivée, personne ne semblait s’en soucier. Et c’est nous qui privons de soins notre enfant ? Et le comble c’est qu’il ne pourra pas avoir le droit de voir un médecin avant le lendemain matin. Je me répète encore mais.. C’EST NOUS QUI PRIVONS JOACHIM DE SOINS ????

Bien sûr une fois les 2h terminées, notre cher enfant se retrouve donc seul en plus d’être malade ! Quand cette sordide histoire va-t-elle prendre fin ? Quand l’intégrité physique et mentale de Joachim va-t-elle être respectée ? Quand l’Etat Français va-t-il enfin cesser de porter atteinte à la vie d’un enfant de 9 mois, comme il le fait depuis plusieurs mois maintenant ?

Alors écoutez bien représentants du Conseil Général du Vaucluse ainsi que vous, les responsables de la "justice" (et pardon à notre Ministre de l’Intérieur pour le plagiat qui va suivre) :


L’esbroufe, c’est VOUS !

La maltraitance c’est VOUS !

Les privations c’est VOUS !

Le danger, c’est VOUS !

Les lacunes éducatives, c’est VOUS !

L’inconscience, c’est VOUS !

La destruction des enfants, c’est VOUS !

Par ailleurs, pendant que nous y sommes, lundi 16 septembre, la personne chargée de nous amener Joachim a eu 10 minutes de retard, ce qui en soi pourrait ne pas être bien grave. D’habitude, si la personne qui médiatise (ce n’était pas la même) est en retard, elle nous laisse le temps équivalent à la fin de la visite, et tout se passe très bien.

Lundi, nous n’avons pas eu le droit de récupérer ces dix minutes.

Prétexte invoqué : "il faut qu’il mange". Ah oui ? A 11h30, uniquement ce jour-là alors que c’est toujours à midi ?

En creusant un peu, c’était plus simple : la personne avait une réunion, et il ne fallait pas qu’elle arrive en retard à sa chère réunion !

Alors je le répète :

L’esbroufe, c’est VOUS !

La maltraitance c’est VOUS !

Les privations c’est VOUS !

Le danger, c’est VOUS !

Les lacunes éducatives, c’est VOUS !

L’inconscience, c’est VOUS !

La destruction des enfants, c’est VOUS !


Revue de presse

5 septembre 2013

L’article de l’IPSN (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle) : http://ipsn.eu/carrousel/alerte-enlevement/

L’article de Veg An’ Bio : http://veganbio.typepad.com/veg_anbio/2013/09/alerte-enlevement-par-les-services-sociaux-.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+VegAnBio+%28Veg+an%27+Bio+-+L%27Alimentation+vivante+pour+une+vie+saine+-%29


La question revient très souvent tant sur Facebook qu’ici, donc je vais repréciser cette histoire de 3 biberons, qui apparaît dans les rapports.

A savoir que quand l’histoire a commencé, Joachim avait à peine 5 mois et demi et encore -> nourriture principale d’un bébé de cet âge = du lait.

Nous lui proposions toujours au moins le nombre de biberons recommandés, et la plupart du temps davantage, quand il demandait bien entendu. De ce fait, nous étions en moyenne entre 4 et 7 biberons/jour début/mi-mai.

Quelques jours avant le rdv chez le premier "médecin" (entre gros guillemets), il est arrivé qu’il ne prenne que l’équivalent de 3*240 ml, majoritairement à cause de sa poussée dentaire qui avait lieu depuis début mai. Nous ne lui proposions évidemment pas que trois biberons, mais comme il ne finissait pas toujours tout, il est arrivé je pense 4 ou 5 jours (pas d’affilée) qu’il boive l’équivalent de trois.

C’est évidemment l’un des éléments qui nous a alertés lorsque nous avons vu que sa courbe de poids ne repartait pas, et nous avons consulté justement pour avoir des conseils à ce sujet, et pour discuter diversification.

En aucun cas la "vérité" des services sociaux et de la Timone n’est la version exacte de la réalité ("3 biberons par jour, régime imposé par les parents"), mais apparemment, c’était plus facile de tronquer ce qu’on leur a raconté pour nous faire passer pour des monstres.

Par ailleurs, il est à noter (témoin à l’appui) que la veille du rdv, il avait avalé 7 biberons dans la journée, et qu’entre le 13 mai (la visite) et le 17 (hôpital), il était remonté correctement à environ 5 par jour. Alors l’intervention miraculeuse de la Timone, moi ce que j’en dis…


105e jour de détention

Et oui chers amis, nous avons atteint un nombre à 3 chiffres depuis quelques jours.
J’espère que tous les intervenants dorment sur leurs deux oreilles le soir, mais peut-être une pathologie expliquerait ce plaisir malsain à voir un enfant torturé loin des siens. A creuser.

Nous sommes en train de préparer nos attaques, à savoir la plainte au pénal contre le premier médecin, contre le Conseil Général, et autres. Tout sera fait en temps et en heure, pour que ces inhumains rendent des comptes devant qui de droit.

Et au milieu de tout cela, l’enfant otage est toujours loin des siens. Aucun progrès. Parfois des heures de visite sans aucun sourire.
Destruction programmée de l’innocence et de l’insouciance.

A ceux qui en sont responsables : ça vous plaît ?


Publié : 16 août 2013

"Voici l’assignation reçue avant-hier. Le Conseil Général est victime de notre méchanceté gratuite, de notre foudre légendaire, de nos débordements d’hystériques notoires :D ! Bref, ils ne sont pas contents car nous avons osé publier des documents et des noms sur ce blog.

La presse sera bien entendue ravie de recevoir ces documents.

Après on s’étonne qu’on n’entende que peu parler de placements abusifs etc dans les médias. Evidemment, puisque tous les moyens sont bons pour mettre la pression sur les parents pour qu’ils se taisent."

(...)


http://collectifcckl.wordpress.com/

Vidéo sur la flash mob
http://www.youtube.com/watch?v=JXyw5ALVSa4

A Marseille devant la Timone, ce jeudi 8 août, une flash mob est organisée.

Ceux qui veulent participer sont les bienvenus !

Nous demandons aux participants de venir habillés de noir, avec une photo (format A4) de Joachim accrochée au cou (une petite impression, une ficelle, éventuellement un joli slogan et hop).

Il est évident que c’est une démonstration pacifique, qu’il n’est nullement question de perturber l’entrée des ambulances ou des patients, de troubler l’ordre public, ni quoi que ce soit de ce genre.


Voir l’analyse médicale détaillée du Docteur Jérôme Bernard-Pellet, nutritionniste au centre universitaire de Paris-Ouest la Défense à Paris, à partir des analyses et rapports de la Timone sur le site
http://collectifcckl.wordpress.com/


http://collectifcckl.wordpress.com/

75e jour de détention
Publié : 30 juillet 2013

Joachim respire la joie de vivre on vous dit ! Rha mais !

Quelle confiance cet enfant aura-t-il en la société, quel respect des règles aura-t-il, lorsqu’il apprendra que ses droits d’enfant ont été bafoués, piétinés, ignorés par des gens qui ne sont préoccupés que par leur ego, et par les euros qui tombent à la fin du mois ?

A l’heure où j’écris ces lignes, les deux pétitions (qui ne vont en former qu’une) mises en place recueillent 9000 signatures, sans compter les 1100 du comité.

Nous ne pouvons que vous remercier de votre soutien, de votre mobilisation, et de votre aide pour dénoncer certes notre affaire, mais aussi tout le trafic de placements abusifs, qui est une réalité en France, sûrement méconnue lorsque l’on ne s’y frotte pas.

Joachim souffre, mais il n’est pas le seul a avoir été volé à ses parents, et ce qui nous arrive pourrait arriver à n’importe qui. C’est le message que nous essayons de faire passer aussi.

Aujourd’hui, le cabinet de Madame Marisol Touraine, ministre de la santé, ainsi que le cabinet de Madame Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la famille ont été contactés, ces entretiens faisant suite à l’appel du Ministère des affaires sociales qui date d’il y a quelques jours. La partie n’est pas gagnée, loin de là, mais des enquêtes vont être diligentées, notamment au niveau du Conseil Général du Vaucluse.

Nous subissons des pressions, pour le moment purement administratives, dans le but de nous faire taire, car nous avons "ulcéré" certains protagonistes en rendant notre affaire publique. Nous avons bien pris note de l’énervement de certains. Nous redoublons donc d’efforts pour la médiatisation.

Des médias très puissants se sont emparés de l’affaire, je n’aimerais pas être en première ligne lorsque tout cela va exploser.

Une petite photo pour égayer ce post, prise à la Timone, lorsque Joachim était encore avec nous, et non pas kidnappé par un système mafieux :

Je remets le lien de la pétition sur Change.org et le site du Comité de soutien pour nos nouveaux visiteurs.

https://www.change.org/fr/p%C3%A9ti...

http://www.soutien-affaire-joachim.fr/

Merci à tous pour votre mobilisation !


Mis en ligne le 15 juillet

http://www.soutien-affaire-joachim.fr/

Joachim, un magnifique petit garçon, est né le 3 décembre 2012, pour le plus grand bonheur de ses parents.

Ces derniers ont eu à s’inquiéter lors de ses cinq mois passés de sa courbe de poids, qui ne décollait pas, et avançait en dents de scie. En conséquence le Lundi 13 Mai 2013 ils sont allés consulter le Dr.B., médecin généraliste ( ...). La maman a évoqué son régime alimentaire, qui se trouve être le végétalisme et le médecin semblait être intéressé par celui-ci. Ils ont quitté rassurés le cabinet du médecin avec une simple prescription de CALCAREA PHOS. 30CH, des recommandations pour des farines pour bébé et une autre visite sous quinzaine.

Deux jours plus tard soit le Mercredi 15 Mai 2013 le Dr.B... laisse un message sur la boîte vocale de la famille déclarant que Joachim est certainement carencé en vitamine B12 et que cela a causé un important retard dans son développement psychomoteur. Elle ajoute qu’elle a déposé en main propre une ordonnance pour une prise de sang dans la boite aux lettres des parents. Ordonnance ayant en réalité été déposée dans la boite aux lettre d’une voisine. Il faut savoir que lorsque l’on effectue quelques recherches sur internet en ce qui concerne le végétalisme, les premiers résultats apparaissant traitent justement des possibles carences en vitamine B12. La chasse aux sorcières commence alors. Toutefois il faut savoir que Joachim était nourri avec du lait infantile acheté en pharmacie et n’était donc pas sujet à un quelconque régime alimentaire particulier.

Le lendemain le Jeudi 16 Mai 2013 les parents ont une conversation téléphonique avec le Dr.B... qui les enjoint à se rendre à l’hôpital de la Timone à Marseille le jour-même ou le lendemain afin de réaliser les examens sanguins et de consulter un neuropédiatre au sujet des éventuels troubles du développement. Les parents répondent qu’ils s’y rendront donc le lendemain ce qui leur laissera le temps de s’organiser d’ici là avec la famille et les amis présents sur Marseille si l’hôpital faisait le choix de garder Joachim, ce qui, considérant que c’était la veille du week-end de Pentecôte était fortement envisageable.

Le Vendredi 17 Mai 2013 les parents présentent Joachim aux urgences pédiatriques de la Timone. Ils sont reçus par le Dr.B... qui dit s’être longuement entretenue avec le Dr.B... Le régime alimentaire de la mère est encore évoqué. L’enfant est jugé être dans un état "gravissime" et un bilan sanguin est alors réalisé. Il passera ensuite près de 6h dans les couloirs des urgences sans recevoir de soins ni d’attention particulière hormis celle de ses parents qui réclament avec insistance de quoi faire chauffer un biberon alors qu’il est justement là selon leurs conclusions pour cause de dénutrition sévère et déshydratation et qu’il vient de subir une prise de sang.

Dans la journée le Dr B... adresse un courrier à l’attention du Procureur de la République signalant une situation de mise en danger en argumentant par un examen clinique au résultat alarmant effectué à son cabinet le 13 Mai 2013. Les parents seront prévenus du signalement par la gendarmerie de CADENET alors qu’ils se trouvent déjà dans les locaux de l’hôpital.

Cependant que les parents se trouvaient à la Timone, le Dr.L..., médecin PMI (Protection maternelle et infantile), ainsi que Mme B..., puéricultrice, se rendent à leur domicile et constatent qu’ils ne s’y trouvent pas. Ils concluent donc avoir suffisamment d’éléments pour solliciter une ordonnance de placement. Le Vice-procureur SORIANO ordonne immédiatement le placement provisoire de Joachim et le confie au conseil général du Vaucluse.

Durant les trois semaines que va durer l’hospitalisation de l’enfant, aucun soin ne lui sera prodigué, malgré un état déclaré extrêmement grave. Le personnel médical sera cependant très présent pour mettre une pression constante aux parents. Les analyses sanguines et urinaires révèleront une absence de carences et de marqueurs symptomatiques d’une dénutrition.

Malgré cela, et malgré la politesse et la patience dont ont fait preuve les parents, et dont le questionnement a toujours été sain et sincèrement intéressé auprès du personnel hospitalier, ce dernier a préféré rédiger un rapport les décrivant comme des personnes instables, inconscientes, dans le déni et l’opposition constante vis-à-vis de leur discours. Pire encore, ils ont jugé nécessaire de déclarer que les parents avaient refusé un scanner, ce qui est bien entendu faux, et diffamé le pédiatre qui s’était engagé à prendre en charge Joachim à sa sortie de l’hôpital, le Dr.L... en le déclarant être opposé à la vaccination. Lorsque la question de la vaccination s’est posée, les parents ont opté pour le DTP-Coqueluche, soit ceux qui sont imposés par la loi. L’hôpital a refusé de se contenter des obligatoires en expliquant qu’ils souhaitaient faire le plus de valences possibles et notamment les non-obligatoires ou ne pas faire de vaccins du tout. Le médecin dépêché spécialement pour faire pression sur les parents afin de les convaincre d’opter pour une large vaccination s’indignera de leur réponse en affirmant que de toute évidence les résidents du Vaucluse sont des arriérés qui ne jurent que par les produits bio et la consommation de légumes, une nouvelle attaque donc, au régime alimentaire de la maman. Rien ne leur a été épargné, et pourtant, ils ne demandaient que de l’aide, des conseils et une explication. Et la seule explication retenue de la part de tous les professionnels rencontrés fut la suivante : les parents auraient volontairement privé leur enfant de soins et de nourriture, et auraient porté atteinte à son intégrité physique ce faisant. Le Dr.B..., praticien hospitalier à la Timone dans l’unité de Médecine infantile du Pr.CHABROL dans un courrier au Vice-procureur SORIANO précise tout de même qu’il semble tout à fait précipité et préjudiciable d’envisager le placement de Joachim.

En parallèle à l’hospitalisation et malgré les analyses infalsifiables et inattaquables, le rouleau-compresseur de la «  justice  ») a continué à avancer. Fouille du domicile, garde à vue, interrogatoires... Devant l’ampleur des évènements les parents décidèrent par l’intermédiaire de l’UNACS de s’attacher les services de Me.LUDOT. Lors de l’entrevue entre les parents et l’ASE (Aide sociale à l’enfance), représentée par Mr BADON et Mme PELE, dans les locaux du CMS de PERTUIS, les parents, en exprimant le souhait d’être assistés par leur avocat comme le prévoit la loi, furent expulsés. L’ASE se basant sur les quelques minutes de cet entretien et les deux visites réalisées à la Timone d’approximativement 3/4 d’heure chacune, émettra un rapport recommandant une surveillance du service PMI encadrée par une protection judiciaire, un travail du lien à l’enfant à l’UPB (Unité parents-bébé) de MONFAVET ainsi qu’une expertise psychologique des parents. Les parents ont accepté toutes ces mesures ce qui sera d’ailleurs consigné dans le jugement.

Le Mercredi 05 Juin 2013, la Juge pour enfants AIT HAMOU reçoit les parents dans son bureau et leur signale le refus du report d’audience demandé par l’avocat et les informe qu’elle va donc statuer ce jour avec ou sans eux. Les parents résignés sont donc entendus sans avocat, ni même un commis d’office et donc sans avoir le droit d’être défendus. Au terme de l’audience elle ordonne un placement provisoire de 6 mois sans préciser de limite de durée. Elle fait bénéficier aux parents un droit de visite quotidien d’a minima 2h en présence d’un tiers. Il est à noter que les pièces sur lesquelles repose cette ordonnance ne seront communiquées à l’avocat de la famille qu’après l’audience. Joachim sera transféré de la Timone à l’ADEF (Accueil départemental enfance et famille) d’AVIGNON, soit à près de 70km du domicile des parents le Mardi 11 Juin 2013. Le droit de visite des parents sera alors ramené à 4 visites hebdomadaires de 2h pour qu’il soit adapté au fonctionnement de l’établissement allant à l’encontre de ce qui a été octroyé par la juge pour enfants.

Le Jeudi 13 Juin, Mlle LEGROS, mère de Joachim est placée en garde à vue de 24h à la gendarmerie de Cadenet pour privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité. Durant sa garde à vue elle sera auditionnée à 2 reprises et y apprendra que ce qui lui est véritablement reproché est son régime alimentaire. Elle sera ensuite présentée le lendemain Vendredi 14 Juin 2013 devant la Juge d’instruction GUADAGNI qui ordonnera le placement sous contrôle judiciaire imposant, une interdiction de visite de Joachim sans présence d’un tiers désigné par le service gardien, un pointage hebdomadaire à la gendarmerie de CADENET, et l’obligation de répondre aux convocations de l’ASVAP (Association Vauclusienne d’aide et de prévention). Le Mardi 25 Juin 2013 c’est Mr PAUL, le père de Joachim qui sera auditionné à son tour par la Juge GUADAGNI qui ordonnera le placement sous contrôle judiciaire aux même termes que Mme LEGROS.

Les parents seront déboutés de leur demande faite à Monsieur le Premier Président de la cour d’appel de NIMES pour le référé demandant l’arrêt de l’exécution provisoire de l’ordonnance de placement rendue le 05 Juin 2013. L’appel aura lieu à la fin du mois de Juillet. La date exacte, bien que vraisemblablement connue par le TGI, ne leur a toujours pas été communiquée.

Le Mercredi 10 Juillet 2013 les parents se rendent à une audience devant la cour d’Appel de NIMES afin de lever leurs contrôles judiciaires. Le régime alimentaire de la mère a enfin été critiqué ouvertement dans un tribunal. La réponse, censée être rapide, ne leur a toujours pas été communiquée.

Aujourd’hui certes son poids est remonté grâce à l’ingestion massive de nourriture qu’il à reçue mais des problèmes de constipation chronique apparus à l’hôpital sont toujours présents et ce malgré une alimentation à base d’eau enrichie au magnésium, de forts apports en légumes verts et pruneaux et même de suppositoires de glycérine. Mais les médecins préfèrent ignorer cet état de fait et s’évertuer à chercher des hypothétiques problèmes psychomoteurs à l’aide de tests invasifs, extrêmement douloureux et surtout injustifiés comme une biopsie musculaire.

Aujourd’hui, un nourrisson de 7 mois est enfermé dans une pouponnière, et ses parents ne peuvent lui rendre visite que 8 heures par semaine. Imaginez un instant le choc pour un enfant qui a toujours vécu auprès de sa famille, entouré d’amour. Imaginez à quel point il doit se sentir perdu, abandonné, privé de tout repère affectif.

Aujourd’hui, à cause de cette chasse aux sorcières, la « justice » est prête à ignorer tout le bon sens et tous les arguments médicaux et psychologiques dans sa quête aveugle, celle de noyer ceux qui oseraient sortir du rang bien établi.

Aujourd’hui, à cause de ces services de "protection de l’enfance", cet enfant autrefois si éveillé, si souriant, si communicatif, si entouré ne sourit plus. Il ne rit plus. Il ne « parle » plus. Les progrès qu’il faisait se sont arrêtés. Son regard a changé.

Joachim en est à son 59e jour de détention ce dimanche 14 juillet 2013.


Publié le 8 juillet 2013

Bonjour,

Je me permets de vous contacter afin de relayer une histoire atroce que vit un couple et leur enfant du Vaucluse.
Chaque année, des enfants sont arrachés de leurs famille pour des raisons aberrantes et injustifiées. Ces familles se résignent au silence face aux abus de pouvoirs de toutes sortes, dans l’espoir de retrouver leur enfant prochainement. Mais les mois deviennent vite des années pour eux.

La famille dont je vous parle n’a pas choisi de garder le silence et souhaite faire éclater cette histoire au grand jour.

J’espère que vous pourrez contribué au retour de leur enfant de 7 mois parmi eux.
Merci de votre attention.

Voilà leur histoire :

« Moi Joachim, 7 mois, condamné à la détention, privé de mes parents car ma mère est végétarienne

Suite à la dénonciation d’un médecin, une procédure médicale et judiciaire abusive a été lancée, et un bébé de 7 mois se retrouve placé loin de ses parents dans un centre social

D’une consultation médicale au signalement

Le 13 mai 2013, les parents de Joachim, alors âgé de 5 mois et demi, consultent le Dr B... (...), car le bébé prend du poids de façon irrégulière, ce qui les inquiète. Ce médecin ne leur signale rien d’inquiétant, leur prescrit de l’homéopathie et leur donne rendez-vous deux semaines plus tard à son cabinet. Le 16 mai, ce même médecin appelle les parents pour leur conseiller d’aller à l’hôpital le jour-même ou le lendemain, car il pourrait y avoir un problème plus sérieux. Les parents se rendent le 17 mai aux urgences pédiatriques de la Timone à Marseille. Ils y apprennent que le Procureur de la République Mr Soriano a reçu un signalement pour dénutrition.

Imbroglio médical

Durant les trois semaines que dure l’hospitalisation de l’enfant, aucun soin ne lui est prodigué, malgré un état déclaré gravissime. Le personnel médical est cependant très présent pour mettre la pression aux parents. Les analyses sanguines et urinaires révèlent une absence de carences et de marqueurs symptomatiques d’une dénutrition. Néanmoins, malgré ces résultats, l’hospitalisation se poursuit, au cas où ? Par la suite, le personnel hospitalier émet un rapport indiquant que selon toute apparence, l’enfant a été victime d’une privation de soins et de nourriture. Il induit également des soucis de type psychologique chez les parents, et dénigre chacune de leur parole et information.

Acharnement judiciaire

Malgré les analyses et les mises en garde de l’hôpital sur le danger du placement d’un enfant si jeune, la juge pour enfants Ait Hamou décide du placement de six mois de Joachim, après avoir refusé la demande de renvoi de l’audience de 48h demandé par l’avocat de la famille, Maître Ludot. Les parents subissent alors l’audience sans droit à la défense. Ils sont par la suite mis en examen et placés sous contrôle judiciaire par la juge d’instruction Mme Guadani.

Discrimination idéologique

Plusieurs fois durant les auditions et les rencontres avec les services sociaux, il apparaît que le régime alimentaire de la mère «  pose problème  ». En effet, bien que sans incidence sur l’alimentation de l’enfant qui boit du lait artificiel maternisé, le fait qu’elle soit végétalienne lui est reproché. Par ailleurs, elle sera la seule à être placée en garde à vue et la première à être mise en examen le 14 juin, avant son compagnon et père de l’enfant le 25 juin, à la surprise générale, car il ne souhaite pas dénigrer la mère de l’enfant.

Maltraitance institutionnelle

Aujourd’hui, les parents de Joachim ne sont autorisés à voir leur enfant que 8 heures par semaine dans la structure où il est hébergé (l’ADEF Avignon), nonobstant ainsi tous les acquis scientifiques et notamment psychanalytiques ayant mis en avant les séquelles potentiellement irréversibles que cause une séparation précoce d’un nourrisson de ses parents. L’enfant a aujourd’hui perdu toute joie de vivre, ses progrès sont quasiment inexistants, et ce contexte compromet gravement son développement affectif et psychomoteur, ainsi que son équilibre émotionnel. De plus, cet enfant n’a pas vu la lumière du jour du 17 mai au 24 juin.

Les parents ainsi que leur famille sont harcelés par les services sociaux de l’ASE, insultés et diffamés par ces derniers, dont ce n’est pas le rôle.

C’est pourquoi il est urgent de réagir aujourd’hui, afin que Joachim retrouve son cercle familial et ses repères affectifs primordiaux.

Leur blog avec détails de leur visite à la pouponnière :

Collectif Citoyen Contre le Kidnapping Légal
http://collectifcckl.wordpress.com/

Encore merci de ce que vous pourrez faire pour eux.

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