Le 5 novembre 2007, la famille Necib devait être expulsé vers l’Algérie, pays qu’elle avait quitté pour faire soigner en France, son fils cadet Walid, atteint d’une maladie incurable.
Après quelques jours d’une forte mobilisation à Marseille autour de cette famille et de nombreux témoignages de solidarité, la préfecture faisait un premier pas en arrière en accordant une autorisation supplémentaire de séjour à Walid et à sa mère, enceinte de huit mois et demi.
Mais, « à l’issu de ce délai, la mère, son nouveau-né et l’enfant malade devront retourner en Algérie » (communiqué de presse de la préfecture du 14/02/08)
En Algérie, Walid ne pourra bénéficier des soins qui protègent son corps des rayons du soleil et qui le maintiennent en vie. Il ne sera pas scolarisé, faute d’école adaptée.
Le Tribunal Administratif vient d’annuler la décision d’expulsion prononcée contre Mme Necib et son fils, au seul motif « qu’il est de l’intérêt de « Walid » que celui-ci demeure en France pour(…)y suivre une scolarité normale ».
La préfecture a violé la Convention Internationale sur les droits de l’enfant de New York en voulant expulser cet enfant malade vers un pays ou il ne sera ni soigné ni scolarisé.
Après la décision de justice accordant un titre de séjour mention « vie privée et familiale » à Mme Necib et à son fils,Walid, la préfecture vient de délivrer une carte de séjour à M.Necib . Il pourra rester en France auprès de son fils malade et de son épouse.
C’est une victoire pour la famille Necib.
Le Réseau Education Sans Frontières 13 tient à dénoncer le traitement inhumain fait à cette famille depuis son arrivée en France, en juin 2006.
M.Necib n’avait jamais obtenu de titre de séjour auparavant et la famille vivait sous la menace d’une expulsion, avec la peur de voir le traitement de leur fils s’interrompre à tout moment.
Walid est régularisé,
Il continuera à être soigné à l’hôpital de la Timone,
Il continuera à aller à l’école des Lauriers dans le 13ème arrondissement de Marseille.
Il pourra revoir son frère et sa sœur restés en Algérie,qu’il n’a pas revu depuis deux ans.
Walid, enfant malade sans-papiers, ne sera pas chassé de Marseille avec sa famille
Réseau Éducation Sans Frontières des Bouches du Rhône
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