Les caissières de l’hypermarché Carrefour grand Littoral, près de Marseille ont fait grève pendant 16 jours... et ont été obligées de reprendre le travail... sans avoir quasiment rien gagné !
Pour des salariées gagnant environ 1000 euros par mois (pour celles à plein temps), la paie de février est amputée de la moitié !
Elles ont fait preuve d’un grand courage, face aux pressions, à des CRS très violents, aux problèmes personnels engendrés par ce type de mouvement (quand des femmes « s’affirment » ce n’est pas toujours bien vu dans le couple...)
Je vous invite à participer financièrement à un mouvement de solidarité, à le diffuser massivement autour de vous... car comme vous l’imaginez, le moral est un peu bas !
Il faut qu’elles puissent sentir autour d’elles un élan de solidarité qui redonne courage et espoir.
Par notre participation financière, nous pouvons y contribuer
Les dons sont à envoyer au
Collectif 13 - Droits des Femmes
13 boulevard des Frères Godchot
13005 Marseille
Le Collectif- 13 fera parvenir les sommes perçues aux responsables du mouvement.
Chèques à remplir ( indiquer caissières Carrefour au dos)
à l’ordre du
Collectif 13 Droits des femmes
SOLIDARITE AVEC LES CAISSIERES DE CARREFOUR MARSEILLE
La grève des salarié-e-s de la grande distribution a mis en lumière la
détérioration de la situation des salarié-e-s, en particulier dans les
secteurs très féminisés. La mobilisation a porté sur les salaires et les
temps partiels subis.
La pratique du découpage du travail en temps partiel dans la journée
permet aux employeurs d’imposer des horaires très flexibles,
fractionnés, avec des nocturnes, des matinales, et un planning qui
change régulièrement. Contrairement à ce qui est dit, le temps partiel
ne favorise pas une vie familiale épanouie, ni une conciliation entre
vie professionnelle et familiale, cela aggrave les conditions de vie de
tous et particulièrement celle des femmes, sur qui pèse encore, hélas,
la quasi-totalité des charges domestiques.
Les témoignages des employé-e-s montrent qu’elles et ils travaillent
constamment sous pression. Les pressions subies tout au long de la
journée s’apparentent souvent à des violences psychologiques. Ce système
de temps partiels s’accompagne de salaires très bas : 30H hebdomadaires
pour 950 euros mensuels, témoigne cette caissière de Carrefour Marseille,
ou 850 pour 30H pour un mi-temps thérapeutique, indique cette femme
cadre. De manière générale, les salaires dans ce secteur ont chuté en 20
ans de 25%. A l’heure où le gouvernement s’acharne à casser la
législation du travail et crée de niveaux contrats porteurs d’une
aggravation de la précarité, la lutte des caissières de Carrefour et des
autres enseignes apparaît exemplaire.
Le Collectif national pour les droits des femmes les assure de la
solidarité de toutes et tous ses militant-e-s et réclame pour toutes et
tous un SMIC à 1500 euros nets, l’application réelle de la loi qui
permet l’augmentation du nombre d’heures dans le contrat dès qu’un-e
salarié-e le demande avant toute autre embauche.
Sur la grève voir Mille Bâbords 7748
Vos commentaires
# Le 28 janvier 2009 à 19:11, par gloups En réponse à : Solidarité financière avec les caissières de Carrefour Marseille "fières de leur mouvement, fières d’avoir résisté" qui continuent à lutter à Grand Littoral
allez y les filles, haut les banderolles
pendant la gréve la riposte patronale se met en place ...voici ce qu’on trouve sur le Web ..il faut lutter
Le groupe Carrefour s’apprête à déployer entre 1000 et 1500 de ces automates dans les magasins hexagonaux dans les deux ans qui viennent. C’est le plus gros projet d’équipement en caisses automatiques jamais réalisé dans l’Hexagone, où 1000 self check-out sont actuellement en fonctionnement - dont plusieurs centaines chez Auchan et Casino