Les Caravanières venues du Sud
En Mai 2006, les Caravanières venues du Sud reviennent en France !
Quelques repères
Depuis 2001, Fci participe à la Caravane des droits des femmes qui circule chaque année dans une région différente du Maroc sous l’égide de la Ligue démocratique des
droits des femmes (LDDF). Ces caravanes permettent à des femmes issues de milieux défavorisés, dans les douars les plus reculés de l’Atlas ou dans les bidonvilles des
grandes cités marocaines, de s’informer sur leurs droits, et de bénéficier de consultations juridiques et médicales gratuites.
En 2004, Femmes contre les intégrismes a organisé l’échange qui a conduit pour la première fois les Caravanières du Sud vers le Nord. Avec les Marocaines de la Lddf, et
avec des Algériennes et des Tunisiennes, Fci avait formé cette première Caravane dans dix cités de l’agglomération lyonnaise, Saint-Etienne et Grenoble. Sous tente
berbère et avec consultations juridiques, débats, animations...
L’expérience et le savoir-faire des Caravanières venues du Sud a su créer en 2004 un véritable appel d’air pour les femmes vivant au Nord. Le succès public de la
manifestation de 2004 en Rhône-Alpes nous a incité à renouveller cette action dans d’autres cités de France.
En mai 2006, la deuxième opération des Caravanières venues du Sud est donc nationale.
Les Caravanières venues du Sud s’installent d’abord à Lyon pour deux jours (12 et 13 mai) avant de faire un grand circuit via le nord-est de la France : Strasbourg, Paris,
Montreuil, La Courneuve, et Dijon (21 mai, dernier jour de ce programme). Elles s’adressent en priorité aux jeunes-filles et femmes issues des différentes immigrations, mais aussi à toutes celles et ceux qui se prononcent clairement pour une égalité de droits et d’accès à la citoyenneté.
La Kayrawan (un mot qui nous vient de la Perse antique) permet de porter le débat des droits des femmes au coeur des cités, tout en valorisant les actions des associations
locales.
Il s’agit pour les Caravanières de mettre en lumière les discriminations vécues par les femmes, de dénoncer les dérives et souligner les avancées de leurs droits, en
France et de l’autre côté de la Méditerranée. Cette Kayrawan dit non aux intégrismes et aux obscurantismes et oui au partage des connaissances et des travaux menés par les associations, ici et là-bas.
Lire la suite dans
le programme-dossier de presse
en pièce jointe
+ la fiche d’inscription.