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Le Tribunal administratif de Marseille annule la décision d’expulsion de Mme Necib et de son fils Walid, atteint de la maladie des enfants de la lune.

Il n’y a toujours pas de régularisation pour le père.

Article mis en ligne le dimanche 24 février 2008

Réseau Éducation Sans Frontières des Bouches du Rhône

Tel : 06 31 32 48 65

Courriel : resf13 chez no-log.org

Site National : http://www.educationsansfrontieres.org/

Le Tribunal administratif de Marseille annule la décision d’expulsion de Mme Necib et de son fils Walid, atteint de la maladie des enfants de la lune.

Le 5 novembre 2007, la Préfecture des Bouches-du-Rhône refuse de renouveler l’autorisation provisoire de séjour de Mme Necib et de son fils, Walid, 11ans, atteint d’une maladie grave.

Après un immense mouvement de solidarité à Marseille et une forte médiatisation de l’histoire de Walid et de sa famille, la Préfecture a accordé un titre de séjour supplémentaire de 6 mois à Mme Necib et à son fils, avant d’être expulsés.

Aujourd’hui, c’est au tour du Tribunal Administratif d’annuler l’obligation à quitter le territoire prononcée par la Préfecture et d’ordonner la délivrance d’un titre de séjour pour Mme Necib et son fils Walid dans un délai d’un mois.

Le cas de la famille Necib prouve jusqu’où des préfectures sont prêtes à aller pour remplir leurs quotas d’expulsés.

Il démontre également le traitement inhumain qui est fait aux malades en France lorsqu’ils sont étrangers, menacés par une expulsion arbitraire qui mettrait fin à leurs soins à tout moment.

Concernant les enfants étrangers malades, la loi de juillet 2006 ne permet qu’à un seul des deux parents d’obtenir un titre de séjour pour rester auprès de leur enfant malade.

Dans le cas de Walid, atteint d’une maladie incurable, cela signifie le séparer de son père, qui est en situation irrégulière et doit quitter le territoire.

La loi du 24 juillet 2006 sur les enfants étrangers malades doit être abrogées pour permettre aux deux parents de Walid d’obtenir des titres de séjour et de soigner leur fils dans les meilleures conditions.

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